mardi 20 février 2018

Quo Vadis, le film

Bonjour à tous ! Après vous avoir présenté le roman, je vais vous parler du film ! Comme nombre d'entre vous, peut-être, lorsque j'ai un coup de cœur pour un livre, j'aime prolonger le plaisir en profitant du film... et dans ce cas-ci, on peut vraiment jouer les prolongations !

Fiche technique :

Titre : Quo vadis
Réalisateur : Mervyn LeRoy
Année : 1951
Durée : 2h51
Prix : meilleur second rôle au Golden Globes 1952
Genre : péplum

Synopsis : 

"A Rome, le général Marcus Vinicius rencontre Lygia, une esclave, dont il tombe amoureux. Mais elle est chrétienne et ne veut rien avoir à faire avec un homme de guerre. Marcus la rachète pourtant à l'empereur Néron, mais elle s'échappe avec l'aide d'un ami."


Ma note : 16/20


Les + : le respect du roman, le jeu des acteurs, les décors.
Les - :  trop peu de temps accordé à l'évolution de Vinicius et à son combat intérieur, lien amoureux visiblement moins fort que dans le roman. 

Mon avis: 

Si je ne suis pas une experte de l'analyse cinématographique, je peux néanmoins vous dire que j'ai beaucoup apprécié ce film. L'un de ses principaux points forts à mes yeux, est qu'il retrace fidèlement le roman qui m'a tant plu, il suit son intrigue et souligne les plus beaux moments. Je ne m'attarderai donc pas sur l'intrigue en elle-même, vous pouvez retrouver mon article sur le roman pour en savoir plus à ce sujet. On doit certainement cela à la longueur du film (presque trois heures !) qui permet de prendre le temps de rentrer dans le monde romain sous Néron. Certains événements du livre ont été modifiés afin de gagner du temps, mais rien ne m'a terriblement choquée à ce niveau-là, d'autant plus que les adaptations cinématographiques ne collent jamais parfaitement au roman. Rien de bien étonnant donc, et ce film s'en sort même très bien à ce titre !

En plus d'avoir pu revivre l'histoire, j'ai beaucoup aimé les acteurs. Le couple Vinicius/Lygie est
magnifique, mettant en scène un Vinicius (Robert Taylor) vaniteux qui représente parfaitement le monde romain et une Lygie (Deborah Kerr) aussi pure que généreuse à l'image de la coloration donnée au catholicisme dans le roman. Mais c'est ici surtout le personnage de Néron (Peter Ustinov) qui retient notre attention puisque l'acteur parvient à faire ressortir sa folie sous les diverses formes qu'elle prend dans le livre, et il le fait avec brio : il nous fait tantôt peur, tantôt pitié, mais nous inspire toujours cette répulsion qu'il nous transmet aussi dans le livre. En revanche, je n'ai pas retrouvé la même intensité dans l'amour unissant les deux principaux protagonistes. De même, par rapport à ma perception du roman, le film n'a pas suffisamment rendu compte du combat intérieur et des souffrances de Vinicius qui, à certains moments, m'a presque paru prêt à renoncer. Cela aurait sûrement encore rallongé le film, mais je pense que c'était un élément central du roman à souligner absolument.

Les décors sont assez grandioses, d'autant plus si l'on considère la date de sortie du film : ils traduisent bien l'image que l'on se fait des différents lieux en lisant le roman, qu'il s'agisse de la ville de Rome, du palais de César ou encore des terribles arènes où les chrétiens doivent endurer le martyr. Certaines scènes impressionnent aussi de par le nombre de figurants présents. On peut d'autant plus apprécier ces décors que, pour ceux qui seraient effrayés par la date de sortie du film, tout est en couleur.  


Pour qui ? Je dirais que si vous avez aimé le roman, vous apprécierez de jouer les prolongations en regardant le film. Toutefois, les amateurs de péplum pourront y trouver leur bonheur même sans l'avoir lu auparavant... mais il serait bien dommage de manquer un tel livre !


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